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Observatoire astronomique amateur, astronomie, astronomique, astrophotographie, observations, ciel nocturne, photographie du ciel, nuit   

 

ASTRONOMIQUE

Le matériel

Le suivi

     Comme on le sait, la terre  tourne. Aussi pour compenser la rotation de la Terre, l'astrophotographe se doit de s'équiper d'outils afin de toujours rester dans l'axe de ce qu'il photographie.

     Je vais vous montrer et décrire quelques outils indispensables au bon déroulement d'une prise de vue à long temps de pose. Chacun trouvera un ou plusieurs outils lui convenant, chacun en effet de ces outils s'adaptant plus ou moins bien aux matériels et/ou à chacun d'entre nous. L'expérience et/l'utilisation sur le terrain de ces outils sera déterminante dans son choix. Ce qu'il faut se dire c'est qu'il n'y a pas de règle unique, prendre son temps, essayer si possible et enfin choisir ce qui convient le mieux à soi et au matériel que l'on possède.

     Tout le matériel ici présenté est du matériel que je possède ou ais possédé. Aussi je vais vous présenter les outils et parler de ma propre expérience avec celui ci.
 

L'oculaire réticulé

L'oculaire réticulé L'amplificateur réticulé Le diviseur optique La ccd
 
Oculaire réticulé Meade      Plössl 9 mm      Coulant 31.75 mm

Cet oculaire guide réticulé comporte un système de réglage de position du réticule par deux vis externes (positionnement micrométrique en X-Y) qui facilite grandement le centrage de l'étoile guide choisie à la croisée de deux fils pour une meilleure détection du moindre glissement dans le guidage. La formule optique à quatre lentilles traitées multicouches de type Plössl offre un champ étendu et une excellente netteté jusqu'au bord du champ. Un oeilleton en caoutchouc (rétractable pour les porteurs de lunettes) bloque  l'entrée de lumière parasite. 
Le barillet supérieur tourne sur une rampe hélicoïdale très douce et précise pour une parfaite mise au point dioptrique de l'œil sur le réticule qui consiste en deux traits parallèles croisés et deux cercles concentriques. L'éclairage par LED, compact et autonome, fonctionne sur piles bouton (fournies) et comporte un réglage d'intensité intégré couplé avec l'interrupteur général.
 

L'oculaire réticulé est utile pour le suivi quand on utilise un diviseur optique (cf Le diviseur optique). Celui que j'utilise ( le Meade 9mm plössl ) est hyper simple à manier, cf texte ci contre.

L'amplificateur réticulé éclairé Perl-Vixen

L'oculaire réticulé L'amplificateur réticulé Le diviseur optique La ccd
Le plus complet des systèmes réticulés. Il s'adapte sur tous les instruments de coulant 24.5 mm ou 31.75 mm et s'utilise avec mes  oculaires de même coulant. Il joue le rôle d'amplificateur avec sa Barlow achromatique 2x intégrée. L' oculaire est réticulé par un verre mobile en translation et en rotation. Une diode rouge alimentée par pile éclaire ce verre. Un potentiomètre incorporé permet d'ajuster l'intensité lumineuse. Réalisé en aluminium anodisé noir et chromé. C'est un outil formidable, qui quand on sait l'utiliser est remarquable dans sa facilité d'utilisation.

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Le diviseur optique        Lumicon Home Site
L'oculaire réticulé L'amplificateur réticulé Le diviseur optique La ccd
Ce diviseur optique coulant 50.8 Lumicon s'installe sur la plupart des instruments équipés d'un porte oculaire 50.8 (CN-212, Mewlon, lunettes FS...). Lumicon propose en option un porte oculaire à ce coulant pour les Schmidt-Cassegrain et Maksutov non équipés d'origine. Le faible tirage occasionné par ce diviseur ne modifie quasiment pas la focale des Cassegrains et il est compatible avec beaucoup de réducteurs de focales.

Imagerie stellaire avec diviseur optique
Le diviseur optique est un adaptateur photo foyer intégrant un petit prisme en bord de champ pour renvoyer à 90° une section du pourtour du champ photographié. Une rotation sur plus de 270° (360° en théorie) permet de cadrer une étoile guide proche de l'objet à photographier. Un oculaire guide à réticule déplaçable facilitera sa mise en place sur le croisillon du réticule amovible. Le diviseur optique est la technique la plus sûre pour pratiquer l'astrophotographie longue pose sur les objets du ciel profond. D'utilisation difficile avec les télescopes de longues focales, (champ étroit, étoiles guides rares et faibles au délà d'une focale de 1500mm), le diviseur optique se pratique beaucoup plus facilement avec une lunette de focale courte. Les étoiles guides, nombreuses et très ponctuelles favorisent le contrôle du guidage sans la fatigue visuelle imposée par la plupart des télescopes. Les avantages du diviseur sur la lunette guide sont la simplicité de son montage qui ne demande pas de monture surdimensionnée (pas de charge supplémentaire importante) ainsi que l'abscence de flexions différentielles quel que soit le temps d'exposition. Les puristes, ne reculant devant la difficulté, l'emploient sur des instruments jusqu'à 4 m de focale, c'est vous dire qu'avec une lunette type FS-102 (f : 820mm) sur une bonne monture équatoriale, aucune difficulté insurmontable n'est à craindre. La mise en place de la prise de vue ne demande que quelques minutes avec un peu d'expérience : mise au point sur dépoli du boîtier photo avec une étoile, recherche d'une étoile guide (avec oculaire 20mm par exemple), centrage de l'étoile guide sur réticule et cadrage de l'objet cible. Autant dire que passé ce stade, les chances de réussite de votre cliché sont garanties si votre mise en station est acceptable.

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Un  article de Jean-Pierre Bousquet
membre de l'Association Marseillaise d'Astronomie  
et des Astronomes Amateurs Aixois

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